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Les premières orientations du budget économique de la Tunisie en 2026

Les premières orientations du budget économique de la Tunisie  en 2026

 

 

 La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé au Palais du gouvernement à Tunis  un Conseil ministériel dédié à l’examen des premières orientations du budget économique 2026.

Elle a souligné que le projet de budget économique pour 2026 constitue « un axe fondamental dans la mise en œuvre de la politique économique et sociale de l’Etat, ainsi que dans la réalisation de ses grandes priorités». Il s’inscrit dans une vision claire portée par le président de la République, Kaïs Saïed, visant à bâtir un nouveau modèle économique et social, capable de garantir un équilibre durable entre développement économique et justice sociale.

Ce budget économique, qualifié de document de référence, repose sur les conclusions issues des conseils locaux, régionaux et des conseils d’échelons intermédiaires, dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030.

Il expose les hypothèses majeures des équilibres

La démarche adoptée est inédite par son caractère participatif. Elle garantit une articulation cohérente entre le budget économique 2026, la loi de finances de la même année et le plan de développement national 2026-2030. Cette méthodologie ascendante, qui part des niveaux locaux vers le niveau national, marque une rupture nette avec les approches antérieures jugées insuffisantes en termes d’équité et d’efficacité.

Au cours du Conseil, les membres ont examiné les principaux indicateurs économiques actuels ainsi que les grandes orientations du modèle de développement envisagé pour 2026.

 Par ailleurs, la lutte contre le chômage constitue une priorité majeure, notamment à travers l’ouverture de nouvelles opportunités de recrutement dans la fonction publique en 2026 ainsi que la régularisation de nombreuses situations administratives.

En parallèle, l’investissement public est considéré comme un levier essentiel pour encourager l’investissement privé, notamment au profit des entreprises communautaires ainsi que des petites et moyennes entreprises.

L’accent est aussi mis sur un investissement accru dans des secteurs stratégiques tels que la santé, le transport et l’éducation, tandis que le développement prioritaire des énergies renouvelables est également souligné comme un enjeu fondamental.

L’intégration progressive de l’économie informelle dans le tissu économique formel figure parmi les objectifs, tout comme la restructuration et la réforme des entreprises publiques.

 

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