Un Rebond mondial alarmant des Gaz à Effet de Serre

Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère ont enregistré en 2024 la plus forte hausse depuis le début des mesures en 1957, a averti l’Organisation des Nations Unies (ONU)

Soulignant la nécessité d’une action urgente pour réduire les émissions et freiner le changement climatique.Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la concentration moyenne mondiale de CO2 a connu une augmentation sans précédent cette année, marquant « la plus forte hausse depuis le début des mesures modernes ». Cette annonce est d’autant plus préoccupante que les trois principaux gaz à effet de serre — CO2, méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O) — ont chacun atteint de nouveaux records en 2024.

Le dioxyde de carbone, principal responsable du réchauffement climatique, continue de s’accumuler dans l’atmosphère, exacerbant les effets du changement climatique et menaçant d’aggraver les conditions environnementales mondiales. L’OMM précise que cette hausse est particulièrement inquiétante, car elle survient alors que les efforts mondiaux pour limiter les émissions n’ont pas atteint l’ampleur nécessaire.

Les conséquences de cette augmentation des gaz à effet de serre sont multiples et graves : élévation des températures mondiales, fonte des glaciers, montée du niveau des océans, et perturbation des écosystèmes. En 2024, la concentration de CO2 a franchi un seuil critique, signalant que les impacts du changement climatique se font de plus en plus ressentir à travers le monde. Les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les vagues de chaleur, les incendies de forêt et les inondations, devraient s’intensifier si cette tendance se poursuit.

L’ONU et l’OMM appellent les gouvernements, les entreprises et les citoyens à prendre des mesures urgentes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces actions doivent comprendre la transition vers des sources d’énergie renouvelable, l’amélioration de l’efficacité énergétique, la préservation des forêts et des écosystèmes, et la mise en place de politiques plus strictes pour limiter la pollution industrielle.

En conclusion, l’ONU insiste sur le fait que si des mesures drastiques ne sont pas prises immédiatement pour réduire les émissions, la planète risque de faire face à des conséquences irréversibles. La communauté internationale doit redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et limiter le réchauffement à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.