Hamza Namira compte parmi les têtes d’affiche les plus attendues de cette édition du festival international de Hammamet. « Sold Out » depuis une semaine, ce « Prince des temps modernes » ne cesse d’impacter la musique égyptienne, notamment, en l’exportant dans le monde arabe. Beaucoup pense qu’il doit sa notoriété grâce à un tube, mais l’artiste, accompli un travail musical plus élaboré sur la durée et à travers un répertoire garni et ficelé.
Namira s’empare de la scène du théâtre plein-air grâce à ses sonorités folkloriques pop, issues principalement des deux nations, à savoir l’égyptienne et la tunisienne. Son style fait de cette icône montante l’un des chanteurs les plus écoutés de sa génération, en grande partie, par les jeunes.
Auteur, compositeur, interprète et chanteur, il se positionne comme cet artiste distingué, qui s’est frayé son chemin depuis la révolution égyptienne. Grâce à son ton, léger, sarcastique, il raconte les maux de son époque à travers des textes aux mélodies dansantes et modernes.
Pas moins de 20 morceaux ont retenti sur scène. Certains comme « Kamar Ghorba », « Yaba », « Dari Ya kalbi », «Fadhi Chwaya» « Maalech » ou « Serri fibeli » n’ont pas laissé le public indifférent. Son interaction sur scène est remarquable et son énergie happe.
Hamza Namira a, à son actif, 4 albums déjà réalisés. Il a présenté de nombreuses émissions de télé musicales dont une qui s’appelle « Remix ». Sa chanson « Dari ya Albi » a dépassé le cap des 190 millions de vues sur Youtube.
Il puise son inspiration artistique dans ce rapport solide qu’il tisse avec le public et qui doit être, selon lui, toujours aussi fort et présent pour un meilleur rendu.
De la musique 100% tunisienne est au menu de la prochaine soirée attendue signée Hatem Lajmi. Du « Rboukh » à n’en plus finir !